

Prise en charge des prothèses capillaires : ce qui évolue à partir de 2026
À compter du 1er janvier 2026, une réforme de la prise en charge des prothèses capillaires entre en vigueur dans le cadre du dispositif 100 % santé. Cette évolution du financement de la Sécurité sociale vise à améliorer l’accès aux soins et à réduire le reste à charge pour les assurés confrontés à une perte de cheveux, notamment à la suite d’une chimiothérapie, d’une alopécie ou d’une affection de longue durée (ALD).
Ce nouveau cadre modifie les bases de remboursement, les taux de remboursement et le rôle de la mutuelle santé, en articulation avec l’assurance maladie obligatoire et les contrats responsables. France Mutuelle se met en conformité avec cette réforme afin de garantir une prise en charge des soins claire, lisible et conforme à la réglementation.
Une réforme structurée autour de quatre classes de prothèses capillaires
La réforme classe désormais les prothèses capillaires en quatre catégories, selon la nature des matériaux utilisés (cheveux synthétiques ou cheveux naturels) et le niveau de remboursement de la Sécurité sociale.
Classe I : prothèses capillaires en fibres synthétiques
Les prothèses capillaires synthétiques de classe I sont intégralement remboursées.
Le tarif de base est pris en charge à 100 % par l’assurance maladie, sans avance de frais, sous réserve d’une prescription médicale et du respect du parcours de soins coordonnés.
Dans ce cadre, le tiers payant s’applique. L’assuré n’a aucun restant à charge. Cette classe s’inscrit pleinement dans la logique du 100 % santé, au même titre que certaines prothèses dentaires, optique ou auditives.
Classe II : prothèses capillaires avec au moins 30 % de cheveux naturels
La classe II concerne les prothèses capillaires intégrant au moins 30 % de cheveux naturels.
La base de remboursement est revalorisée. La Sécurité sociale rembourse une part, tandis que France Mutuelle complète la prise en charge.
Dans le cadre d’un contrat responsable, le ticket modérateur est intégralement couvert par la complémentaire santé. L’assuré est donc remboursé totalement, sans dépassements d’honoraires ni part non remboursée.
Classes III et IV : prothèses capillaires majoritairement ou totalement en cheveux naturels
Les classes III et IV regroupent les prothèses composées au moins de 50 % (classe III) ou 100 % (classe IV) de cheveux naturels.
La Sécurité sociale rembourse une partie, sur la base du tarif de convention. Toutefois, un dépassement peut s’appliquer.
Dans ce cas, la mutuelle est tenue, dans les contrats responsables, de prendre en charge a minima le ticket modérateur. Une participation complémentaire de France Mutuelle peut intervenir selon le niveau de remboursement prévu au contrat, dans la rubrique « Matériel médical ».
Le montant remboursé dépend donc :
- du contrat souscrit,
- des plafonds de remboursement,
- et des garanties prévues.
Contrats responsables et non responsables : quelles différences ?
Pour les contrats non responsables, les modalités de remboursements sur les classes II à IV peuvent varier.
Il est essentiel de se référer à son tableau de garanties, afin de connaître précisément :
- la part mutuelle,
- et ainsi le reste à charge éventuel.
France Mutuelle invite chaque adhérent à vérifier sa couverture santé, notamment en cas de longue durée, de chimio ou de prescription médicale liée à une pathologie.
Ce que la réforme change concrètement
Cette réforme marque une évolution majeure dans la prise en charge des frais médicaux liés aux prothèses capillaires :
- Suppression du reste à charge sur la classe II après intervention de la mutuelle responsable (100% santé)
- Augmentation de la base de remboursement dès la classe II
- Création d’une 3ème classe avec encadrement des dépassements
- Création d’une 4ème classe, remboursée selon les garanties du contrat
Une réforme au service de l’accès aux soins et de la dignité
Au-delà des aspects financiers, cette réforme participe à un meilleur accès aux soins, à la préservation de la féminité, de l’image de soi et du bien-être, pour les femmes comme pour les hommes concernés par une chute de cheveux, une calvitie ou une maladie grave.
Les perruques, compléments capillaires, turbans ou foulards s’inscrivent dans un parcours de soins global, coordonné entre professionnels de santé, instituts capillaires agréés, pharmaciens et caisses d’assurance maladie.
Conclusion
À compter du 1er janvier 2026, le remboursement des prothèses capillaires évolue. Cette réforme vise une prise en charge plus lisible et mieux encadrée. Elle s’inscrit dans le cadre du dispositif 100 % santé. Les niveaux de remboursement varient selon la classe de la prothèse et le contrat souscrit.
Selon votre situation, une prise en charge intégrale ou partielle peut s’appliquer. Le reste à charge peut ainsi être réduit, voire supprimé.
Pour connaître précisément votre niveau de remboursement, consultez votre contrat de mutuelle santé ou contactez France Mutuelle, qui vous accompagne dans vos démarches de remboursement et la compréhension de votre couverture maladie.

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